Le gouvernement flamand postpose la fin de la FM
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Re: Le gouvernement flamand postpose la fin de la FM
Pour rappel, entre la popularisation de la FM et l'arrêt quasi général de l'AM, ça a mis 40 ans...
Les découvrent seulement maintenant que les calendriers d'arrêt de la FM sont irréalistes.
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http://www.lacibleradio.net
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Re: Le gouvernement flamand postpose la fin de la FM
La ministre a interrogée à ce sujet
1.20 Question de Mme Armelle Gysen, intitulée «Transition radio
digitale»
Mme Armelle Gysen (Les Engagés). – Madame la Ministre, il a été récemment
annoncé que la Flandre renonçait à l’abandon de la diffusion radio en FM en 2031,
une décision qui avait été prise durant la précédente législature par le ministre
Benjamin Dalle. La ministre des Médias flamands, Cieltje Van Achter, a souligné
le risque d’exclure une partie du public et a donc opté pour une transition plus
progressive et réfléchie vers la radio digitale.
Aujourd’hui, près de 49 % des écoutes radio se font en digital, surtout via le
DAB+ (digital audio broadcasting), mais une grande part du public reste fidèle à
la FM. Le simulcast, qui permet de diffuser à la fois en FM et en numérique, en-
traîne des coûts pour les diffuseurs et nécessite des équipements ad hoc spécifiques
pour les auditeurs.
Madame la Ministre, pouvez-vous nous faire un point sur l’évolution de cette
question en Fédération Wallonie-Bruxelles? Quel est le calendrier pour la transi-
tion vers la radio digitale en Fédération? Des mesures sont-elles prévues pour
accompagner les auditeurs dans cette évolution sans risque d’exclusion pour les
plus vulnérables?
( 49 ) CRIc No86-Sports17 (2024-2025)
Mme Jacqueline Galant, ministre des Sports, de la Fonction publique, de la Sim-
plification administrative et des Médias. – Madame la Députée, la Déclaration de
politique communautaire (DPC) est très claire sur le sujet: le gouvernement se
doit de poursuivre l’accompagnement des radios dans la transition numérique
moyennant le respect d’un certain nombre de critères garantissant leur viabilité,
avec une attention particulière pour les éditeurs indépendants.
Il s’agit donc d’avancer vers le numérique tout en prenant en compte les réalités
du terrain et les acteurs qui y évoluent. C’est dans cet esprit que mon cabinet
travaille, en étroite collaboration avec l’administration, à cette matière extrême-
ment technique afin d’évaluer les options possibles pour une migration progres-
sive vers le numérique tout en restant attentif aux besoins du public.
Aujourd’hui, force est de constater que le marché en Fédération Wallonie-
Bruxelles ne semble pas suffisamment mûr pour envisager un arrêt total de la
diffusion en FM. La priorité reste donc d’accompagner les radios dans cette évo-
lution.
Mme Armelle Gysen (Les Engagés). – Madame la Ministre, je vous remercie pour
votre réponse. La décision flamande nous rappelle qu’une transition technolo-
gique, si elle est mal anticipée, peut devenir un facteur d’exclusion. Ainsi, la plus
grande des vigilances est de mise et il serait pertinent de dresser un cadre de con-
certation avec les radios locales, les opérateurs publics et les associations du sec-
teur afin de garantir une évolution inclusive, progressive et adaptée aux réalités
du terrain.
Nous suivrons tout cela dans les mois et années à venir.
1.20 Question de Mme Armelle Gysen, intitulée «Transition radio
digitale»
Mme Armelle Gysen (Les Engagés). – Madame la Ministre, il a été récemment
annoncé que la Flandre renonçait à l’abandon de la diffusion radio en FM en 2031,
une décision qui avait été prise durant la précédente législature par le ministre
Benjamin Dalle. La ministre des Médias flamands, Cieltje Van Achter, a souligné
le risque d’exclure une partie du public et a donc opté pour une transition plus
progressive et réfléchie vers la radio digitale.
Aujourd’hui, près de 49 % des écoutes radio se font en digital, surtout via le
DAB+ (digital audio broadcasting), mais une grande part du public reste fidèle à
la FM. Le simulcast, qui permet de diffuser à la fois en FM et en numérique, en-
traîne des coûts pour les diffuseurs et nécessite des équipements ad hoc spécifiques
pour les auditeurs.
Madame la Ministre, pouvez-vous nous faire un point sur l’évolution de cette
question en Fédération Wallonie-Bruxelles? Quel est le calendrier pour la transi-
tion vers la radio digitale en Fédération? Des mesures sont-elles prévues pour
accompagner les auditeurs dans cette évolution sans risque d’exclusion pour les
plus vulnérables?
( 49 ) CRIc No86-Sports17 (2024-2025)
Mme Jacqueline Galant, ministre des Sports, de la Fonction publique, de la Sim-
plification administrative et des Médias. – Madame la Députée, la Déclaration de
politique communautaire (DPC) est très claire sur le sujet: le gouvernement se
doit de poursuivre l’accompagnement des radios dans la transition numérique
moyennant le respect d’un certain nombre de critères garantissant leur viabilité,
avec une attention particulière pour les éditeurs indépendants.
Il s’agit donc d’avancer vers le numérique tout en prenant en compte les réalités
du terrain et les acteurs qui y évoluent. C’est dans cet esprit que mon cabinet
travaille, en étroite collaboration avec l’administration, à cette matière extrême-
ment technique afin d’évaluer les options possibles pour une migration progres-
sive vers le numérique tout en restant attentif aux besoins du public.
Aujourd’hui, force est de constater que le marché en Fédération Wallonie-
Bruxelles ne semble pas suffisamment mûr pour envisager un arrêt total de la
diffusion en FM. La priorité reste donc d’accompagner les radios dans cette évo-
lution.
Mme Armelle Gysen (Les Engagés). – Madame la Ministre, je vous remercie pour
votre réponse. La décision flamande nous rappelle qu’une transition technolo-
gique, si elle est mal anticipée, peut devenir un facteur d’exclusion. Ainsi, la plus
grande des vigilances est de mise et il serait pertinent de dresser un cadre de con-
certation avec les radios locales, les opérateurs publics et les associations du sec-
teur afin de garantir une évolution inclusive, progressive et adaptée aux réalités
du terrain.
Nous suivrons tout cela dans les mois et années à venir.