Au Luxembourg sur le GSM c’est kifkif, sur le fixe c’est beaucoup moins cher qu’en Belgique, avec une population encore bien plus inférieure, et des niveaux de salaires largement plus élevés.
La Suisse c’est pareil. C’est assez cher, mais moins qu’en Belgique, mais là aussi, il y a beaucoup de promo, et la fibre est disponible presque partout. Avec des débit allant jusqu’à 10 giga.
Et surtout comme Luxembourg, les salaires suivent…
Les prix français sont exceptionnellement bas, c’est vrai. Mais la plupart des pays d’Europe pratiquent tout de même des politiques tarifaires bien plus raisonnable qu’en Belgique, sans pour autant aller jusqu’à l’agressivité commerciale de la France…
Mais si il n’y avait que les prix… La capitale de l’Europe n’a toujours pas la moindre barre de 5G, quand l’ensemble des métropoles européennes, même de beaucoup de zones rurales la captent. En 4G, je me retrouve parfois à Ixelles avec un réseau saturé, et l’impossibilité de faire quoi que ce soit. On tape beaucoup sur Orange ici, mais en l’occurrence, c’est une ligne Proximus.
Et je passe sur la fibre. En France, mes parents, au fin fond du la Drôme, dans un village de 300 habitants, ont la fibre depuis déjà quatre ans…
À Bruxelles, plein de gens autour de moi sont encore avec une connexion VDSL misérable. Et des prix toujours aussi stratosphériques, qui pourraient être justifiés à la limite par la qualité technologique du réseau, mais même pas !
Ah et puis il a toujours les quotas, sur le réseau Telenet et Proximus notamment ! Ça aussi, une autre belle exception belge !
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Et politiquement, la contradiction de ce pays est insondable. Les Flamands de droite, pourtant soucieux de la bonne gestion de l’argent public, ont paradoxalement contribué à faire de ce pays un gouffre financier, en encourageant la fédéralisation des compétences à tout-va, et l’explosion des inefficacités et des doublons parfois, qui en résultent…
Mais peut-être qu’un jour on comprendra enfin que la NVA/CD&V d’une part et le P$ de l’autre, sont les meilleurs alliés objectifs qui soient…
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investbanking a écrit : 07 août 2023, 19:10
Le pays "parfait" niveau gestion n'existe pas et n'existera jamais sauf dans les contes de fées. Chaque pays a ses points forts et ses points faibles, ses opportunités et ses menaces. Comme partout, des choses fonctionnent bien en Belgique et d'autres moins bien.
Pour revenir à Bouygues Télécom et au marché français, c'est un marché très concurrentiel à 4 acteurs ce que n'est pas du tout la Belgique. On a un duopole sur le fixe et une concurrence molle sur le mobile même si cela commence doucement à évoluer dans le bon sens grâce à la 5G et à l'arrivée prochaine (sans doute 2025) d'un quatrième opérateur. Cela va obliger les opérateurs actuels d'évoluer, d'innover réellement et à mieux se différencier les uns des autres. Le fait que l'on sorte du sommeil profond amènera des évolutions systémiques nécessaires.
Disons qu’en France, les prix bas « se payaient » aussi jusqu’à il y a 5 ou 6 ans : ils avaient une couverture GSM un peu miteuse, et un ADSL totalement aux fraises, alors que la Belgique était en avance avec le Cable et le VDSL : ce n’est absolument plus le cas aujourd’hui. N’importe quelle bâtisse un peu perdue au milieu de la campagne a la fibre, à quelques exceptions près, et vous captez très souvent de la 4G voir même de la 5G de très bonne qualité, quel que soit l opérateur, même si Orange est encore un peu devant les autres.
Même Free qui est arrivé il y a tout juste 10 ans parti de zéro couvre 99% de la population (et ils n’ont jamais augmenté leur prix, eux / inflation ou pas)
Le déploiement de la fibre a été exceptionnellement rapide (on parle du plus grand pays d’Europe quand même en dehors de l’Ukraine), et le gouvernement français a pris des initiatives pour améliorer la couverture en zone rurale, en obligeant les opérateurs à mutualiser leurs investissements.
Ça a été une politique très intelligente, qui a su accompagner par la puissance publique des investissements lourds, avec le maintien d’une concurrence agressive sur les prix, le tout dans l’intérêt du consommateur.