Proximus reprend les activités d'edpnet

[alloja]

@wile : sauf que les choses peuvent bouger… et vite.

A quel niveau ? Technique, administratif, actionnariat, ... ?

Par rapport à ce qu’évoque wile : la hiérarchie.

[arlonbg]

Ajouté après : 1 minute 7 secondes:

...J'ai plutôt l'impression que ProxiBelgacom a été obligé de reprendre Edpnet pour des raisons géopolitiques...

Mais encore ?

Bah, il y a des sanctions et eux ils étaient là-bas

https://www.audit-it.ru/contragent/1047 ... ooo-edpnet

ЕДПНЕТ = Edpnet

По состоянию на 31 декабря 2021 года совокупные активы организации составляли 153 млн руб.
Au 31 décembre 2021, le total des actifs de l'organisation s'élevait à 153 millions de roubles = 1820123€.

Выручка 136 млн руб. за 2021 год
Revenu pour 2021 = 1638554€

https://fr.coinmill.com/EUR_RUB.html#RUB

[alloja]

Et pour le plus grand bonheur de 95% du forum…
"L'autorité de la concurrence ouvre une enquête sur un éventuel abus de position dominante de Proximus dans l'acquisition d'edpnet"

[solar10]

[alloja]

Suspense et boule de gomme !

[Mackguil]

Et pour le plus grand bonheur de 95% du forum…
"L'autorité de la concurrence ouvre une enquête sur un éventuel abus de position dominante de Proximus dans l'acquisition d'edpnet"

Bonheur de quoi, le risque voir la boite déclarée en faillite ?

[Vivauditeur]

Non mais que le jugement soit revu et que la vente soie adjugée à un autre repreneur ... qui sait

[eric]

Non, mais Proximus va devoir s’engager à sans doute faciliter l’accès à ses réseaux pour ses concurrents, afin d’éviter d’être considérée en abus de position dominante.

Et c’est une excellente chose.

Alors certes, ce serait un peu aigre-doux, car si cela avait eu lieu avant, EDPNET n’aurait peut-être pas été au bord de la faillite, mais cela va permettre d’ouvrir un peu plus la concurrence en Belgique à d’autres opérateurs, notamment
Pour Youfone ou Digi, qui comptent se lancer sur le marché prochainement.

De plus, aujourd’hui, il n’y a aucun concurrent sur la fibre, qui est la seule technologie capable de faire mieux que le câble, sur lequel il y a déjà une toute petite concurrence entre Orange (qui vient de racheter Voo) et Telenet.


Or, les tarifs d’accès au réseau, que ce soit à celui de Proximus, ou celui de Voo/Orange et Telenet sont encore prohibitifs, et parmi les plus élevés d’Europe.

Il n’y a donc pas vraiment d’espace pour des opérateurs indépendant qui veulent se lancer sur le marché, comme les deux précités.

À terme, si l’autorité de la concurrence tape sur les doigts de Proximus, cela ne peut être que bénéfique !

[Mackguil]

https://www.rtbf.be/article/entraves-a- ... s-11171593

[eric]

J’ai fait un peu de droit de la concurrence, il y a longtemps, mais je ne suis pas spécialiste. Il est improbable que l’acquisition soit annulée, pour des raisons de sécurité juridique, en revanche, l’autorité peut imposer effectivement des mesures comme une baisse de tarifs d’accès au réseau, pour éviter qu’il y ait un abus de position dominante.

Elle sera sûrement très attentive aux hausses de prix qui se multiplient ces derniers mois chez l’ensemble des opérateurs télécoms, prenant l’inflation pour prétexte, alors que de tels augmentations sont beaucoup plus mesurées chez nos voisins européens… (et chez EDPNET d’ailleurs, qui n’a augmenté ses prix que de 1 euro l’an dernier !)

Et elle peut, si l abus est caractérisé, mettre une amende salée à Proximus…

[Mackguil]

À terme, si l’autorité de la concurrence tape sur les doigts de Proximus, cela ne peut être que bénéfique !

Hallelujah.

[ben007]

Peut-être qu'ils nous lisent
C'est une bonne chose pour la concurrence tant que ça n'enfonce pas plus edpnet en cas d'invalidation et qu'un autre opérateur pourrait reprendre

[Mackguil]

... mettre une amende salée à Proximus…

Parfait, ce sera toujours ça de moins que nos politicards auront comme étrennes.

[eric]

L’actualité est très riche ces derniers jours, en matière de fusions et d’acquisitions dans les télécoms belges, et c’est peut-être un bon moment pour que les autorités commencent - ENFIN - à se pencher sur le problème de leur coût totalement prohibitif et injustifié, par rapport à celui de nos voisins…

Et à terme, l’arrivée d’un quatrième opérateur ne pourra faire que du bien au pouvoir d’achat. Mais pour cela il faut encore une fois que les conditions d’accès aux réseaux fixes et mobiles soient raisonnables, ce qui n’est pas le cas.

EDPNET en a fait l’amère constat, aux dépens de son indépendance..

Bref, pour résumer les choses, tout ceci est un mal pour un bien, en tout cas je l’espère

[solar10]

À terme, si l’autorité de la concurrence tape sur les doigts de Proximus, cela ne peut être que bénéfique !

[alloja]

Et pour le plus grand bonheur de 95% du forum…
"L'autorité de la concurrence ouvre une enquête sur un éventuel abus de position dominante de Proximus dans l'acquisition d'edpnet"

Bonheur de quoi, le risque voir la boite déclarée en faillite ?

Ben non, mais bon vu le niveau anti-Proximus par ici…

[eric]

J’ai beaucoup vécu à l’étranger, notamment en France et au Royaume-Uni, je voyage beaucoup, et Proximus, c’est juste hors de prix pour ce que c’est…

En fait, c’est d’ailleurs valable pour tous les opérateurs télécoms belges, qui constituent un véritable cartel.

[openaf]

J’ai fait un peu de droit de la concurrence, il y a longtemps, mais je ne suis pas spécialiste. Il est improbable que l’acquisition soit annulée, pour des raisons de sécurité juridique, en revanche, l’autorité peut imposer effectivement des mesures comme une baisse de tarifs d’accès au réseau, pour éviter qu’il y ait un abus de position dominante.

Elle sera sûrement très attentive aux hausses de prix qui se multiplient ces derniers mois chez l’ensemble des opérateurs télécoms, prenant l’inflation pour prétexte, alors que de tels augmentations sont beaucoup plus mesurées chez nos voisins européens… (et chez EDPNET d’ailleurs, qui n’a augmenté ses prix que de 1 euro l’an dernier !)

Et elle peut, si l abus est caractérisé, mettre une amende salée à Proximus…

C'est pas le job de l'IBPT de réguler le marché des télécoms ? On voit leur efficacité...

[YannC]

C'est pas le job de l'IBPT de réguler le marché des télécoms ? On voit leur efficacité...

Oui mais quand les membres du CA de l'IBPT sont des politiciens en fin de carrière et que l'actionnaire majoritaire de Proximus est l'état avec un CA politisé également, ca ne peut pas fonctionner :-(

[Mike]

Oui mais quand les membres du CA de l'IBPT sont des politiciens en fin de carrière

Le Conseil de l'IBPT est composé de 4 membres les taxer de politiciens en fin de carrière me semble abusif.
OK, deux d'entre-eux ont été conseillers ministériels mais cela n'en fait pas pour autant des politiciens.

Voici la présentation du conseil et de ses 4 membres, c'est un copier-coller de ce qui se trouve sur le site de l'IBPT
Le Conseil

Le Conseil est composé de quatre membres, à savoir un président et trois membres ordinaires. Sur proposition du ministre et par arrêté délibéré en Conseil des Ministres, ceux-ci sont nommés par le Roi et exercent un mandat d’une durée de six ans. Les membres du Conseil sont employés à temps plein.

Composition du Conseil
Michel Van Bellinghen, président du Conseil

Michel Van Bellinghen préside le Conseil de l’IBPT et est compétent pour les services Achats et Logistique, Budget et Finances, Communication, Traduction, Relations internationales et Greffe.
Michel Van Bellinghen, licencié en droit (UCL), a débuté à l’université en 1990 comme chercheur, puis comme assistant, sous la direction du professeur Françoise Tulkens, à l’Unité de droit pénal de l’UCL.
Conseiller-adjoint au ministère de la Justice en 1992 sous la direction du professeur Marc Bossuyt, il rejoint ensuite l’IBPT en 1997. De 1999 à 2003, il travaille comme expert au cabinet de Rik Daems, alors ministre fédéral des télécommunications, puis dans la fonction de chef de cabinet-adjoint. Nommé une première fois membre du Conseil de l’IBPT de 2003 à 2009, il reste ensuite étroitement associé au Conseil et il supervise le service juridique du régulateur pendant plusieurs années. Il est l’auteur de publications scientifiques. Il siège au Conseil en tant que membre en 2013. En janvier 2017, il est désigné en tant que président du Conseil de l’IBPT.

Axel Desmedt, membre du Conseil
Axel Desmedt est responsable du service Marché Télécoms et Médias ainsi que des services juridique et Gestion du personnel de l’IBPT.
Axel Desmedt est membre du Conseil de l’IBPT depuis novembre 2009. Il a été nommé pour un premier mandat au cours duquel il supervisait les services Spectre, Marché Télécoms et Médias, Consommateurs et Marché postal, ainsi que les services juridique et Gestion du personnel. En janvier 2017, il est confirmé en tant que membre du Conseil de l'IBPT.
Axel Desmedt est licencié en droit de la Vrije Universiteit Brussel et a également obtenu un LL. M. à l’Université du Michigan (Ann Arbor, États-Unis) où il s’est spécialisé en droit commercial international. Il a été avocat au barreau de Bruxelles pendant plus de huit ans, respectivement au sein des cabinets internationaux Stibbe et WilmerHale. Axel Desmedt a également travaillé pour le Groupe Orange (anciennement France Télécom) en tant que directeur adjoint du bureau de représentation européen auprès de l'UE. Axel Desmedt est également Maître de conférence invité en régulation économique à l’UCL de 2015 à 2020 et en régulation des communications électroniques à la KUL depuis 2020. Il a également été cofondateur et membre du comité de rédaction de la Revue du droit des industries de réseau (Kluwer).

Bernardo Herman, membre du Conseil
Bernardo Herman est responsable des services Contrôles, Netsec, Marché postal et Informatique.
Titulaire d’un Master en droit (UCL), Bernardo Herman a occupé différentes fonctions juridiques, règlementaires et de management depuis plus de 20 ans dans les secteurs des communications électroniques et de l’audiovisuel auprès de plusieurs organisations privées et publiques .
Après une expérience de 5 ans auprès de l’opérateur mobile KPN-Orange/Base Company, où il intervient dans divers dossiers d’affaires gouvernementales et de droit de la concurrence, il rejoint une première fois l’IBPT en 2004 en tant que Conseiller juridique, au service Marché télécoms et médias. De 2006 à 2009, il est responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre du programme réglementaire et stratégique de l’association européenne ETNO. Il occupe ensuite des postes de direction pendant plus de 11 ans au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), dont il assurera la direction générale durant cinq ans. Depuis 2019, il y était Directeur des affaires européennes en charge du suivi de la Vice-présidence de l’ERGA, le groupe des régulateurs européens de l’audiovisuel. Dans ce cadre, il s’est constamment attaché à améliorer l’égalité de traitement entre acteurs sur le marché en contribuant notamment à des politiques régulatoires touchant à la responsabilité des plateformes en ligne. Il est ensuite nommé comme Membre du Conseil et prend ses fonctions en septembre 2021.

Luc Vanfleteren, membre du Conseil
Luc Vanfleteren est responsable des services Attributions et Consommateurs.
Luc Vanfleteren est licencié en droit (UGent) et en économie (KULeuven) ainsi qu'en 'Economics for Competition Law (King’s College London).
Il s'est ensuite spécialisé en économie internationale, théorie des jeux et en organisation industrielle (John Hopkins University, University of Chicago, MIT et LSE). Il a récemment suivi le programme de «management avancé» chez Vlerick. Il a débuté sa carrière professionnelle comme journaliste chez Trends, est ensuite devenu directeur adjoint, responsable des entreprises de la technologie de l'information et des communications chez Agoria, la fédération de l'industrie technologique. De 1994 à 1999, il a été conseiller au Cabinet du ministre Van den Brande. Il a donné au Ministre-Président des conseils concernant la politique à suivre dans les domaines de la recherche et du développement, de la libéralisation des entreprises d'utilité publique (secteur du gaz, de l'électricité et des télécommunications) et des organisations internationales (UE et OCDE). Il est ensuite devenu responsable du développement de la stratégie et du business du Centre interuniversitaire de micro-électronique de Louvain (Interuniversitair Micro-elektronica Centrum (IMEC)). En 1999, il est devenu directeur de la réglementation et de l'interconnexion chez Telenet. En 2013, Luc Vanfleteren a été désigné comme membre du Conseil de l’IBPT; en janvier 2017, il est confirmé en tant que membre du Conseil de l'IBPT.