tntuner a écrit : 25 févr. 2023, 19:19
Poir revenir à la programmation nocturne, vu que c'est une webradio, c'est pas un peu dommage? Ta radio pourrait plaire aux Québécois par exemple. Ou à des francophones partout dans le monde, voire même des non francophones.
C'est juste une petite réflexion, la webradio est agréable à écouter
Je sais bien et je suis d'accord. Mais devant les contraintes, il faut faire un choix. Du temps de Radionomy, je n'avais pas cette contrainte (mais j'en avais d'autres), donc je m'adapte aux contraintes. J'avais d'ailleurs un auditeur très fidèle du Québec qui m'écoutait presque tous les jours sur son lieu de travail et qui est resté jusqu'au bout.
Comme je ne peux pas augmenter le nombre de titres, soit je fais fonctionner la nuit comme la journée et on se retrouve avec des rotations trop serrées aux heures où les gens écoutent, soit je sacrifie les nuits pour avoir des rotations plus acceptables en journée.
Avant de trancher, j'ai bien entendu surveillé les connexions.
Pour l'instant, passé 23h, je peux fermer la boutique sans état d'âme.
Et si je me réfère à mon expérience du temps de Radionomy, l'audience se fait principalement aux heures de bureau (d'où le choix du format pour l'adapter à une écoute au bureau). Et c'est d'ailleurs, à nouveau, ce qui se passe ici et c'est tout à fait normal.
Malgré tout, en visant en priorité les heures de bureau et en me souciant du Québec, passer en service minimum à 23h, ça permet de tenir jusqu'à la sortie des bureaux au Québec. Donc pas de soucis.
Pour le test, j'avais fait quelque chose de simple (arrêt pur et simple des programmes) passé 23h pour voir si cela avait un effet sur la journée.
Comme je vois que l'effet était positif, j'ai, bien entendu, cherché une solution moins moche qu'un arrêt des programmes si quelqu'un venait par hasard après 23h. J'ai donc fait en sorte qu'il y ait malgré tout quelque chose qui ressemble au programme normal. Si la personne vient une nuit par hasard et qu'elle reste à l'écoute moins de 2h, elle ne se rendra compte de rien. C'est seulement si elle reste plus de 2h ou qu'elle revient toutes les nuits qu'elle devrait se dire au bout d'un moment qu'il y a un truc qui cloche.
Ainsi, pour le public européen qui générera qu'une écoute très ponctuelle la nuit, il aura quand même quelque chose à se mettre dans les oreilles sans noter de différence avec d'habitude. Et le québecois qui reste un soir de temps en temps un peu plus longtemps au bureau aura aussi un programme qui ne devrait pas le choquer. En revanche, c'est vrai que le québécois qui écoutera tous les soirs, il va vite trouver ça lassant.
Bien sur, si je vois une écoute régulière la nuit, j'aviserai en conséquence. Mais chaque chose en son temps.
Je trouve qu'après seulement 15 jours, je rendu n'est pas trop mal. Quand j'avais lancé la 1ere webradio sur Radionomy, j'avais mis beaucoup plus de temps à arriver à quelque chose de cohérent et avoir un rendu potable.
A propos des rotations, j'ai réussi à remettre la main sur les statistiques du nombre de titres différents diffusés sur 1 an par les principales radios françaises. Il y en a certaines, c'est vraiment indigent. Chante France tourne avec 800 titres. En 15 jours, j'ai donc déjà diffusé 600 titres de plus que Chante France sur 1 an !
Chérie FM et RFM sont à 1800 titres
RTL2 4700 titres (j'imagine que leurs émissions thématiques du soir qui sortent de la playlist doivent faire monter les statistiques)
Contre toute attente, NRJ, c'est 6800 titres par an !
Comme je disais l'autre jour, avec 1400 titres, je suis un peu en dessous de la norme (qui est plutôt entre 1800 et 2000) pour ce type de radio. Et c'est vrai que je me sens un peu à l'étroit. Ce qui m'oblige à trouver des astuces pour tricher un peu afin que ça ne se sente pas trop.
