Bel-Com

solar10 a écrit : ↑13 déc. 2017, 20:46 C'est bien. Mais tant qu'on y est, soyons fou, je voudrais voir la même chose pour avoir les télélocales sur la TNT! Toutes lrs télés !

J'allais le dire ! Et si la HD venait chatouiller leur esprit ministériel au lieu de se planquer uniquement sur les télés du "câble"

Ça aussi, en effet.

solar10 a écrit : ↑13 déc. 2017, 20:46 C'est bien. Mais tant qu'on y est, soyons fou, je voudrais voir la même chose pour avoir les télélocales sur la TNT! Toutes lrs télés !

Même pas dans tes rêves...

tntuner a écrit : ↑14 déc. 2017, 09:28

solar10 a écrit : ↑13 déc. 2017, 20:46 C'est bien. Mais tant qu'on y est, soyons fou, je voudrais voir la même chose pour avoir les télélocales sur la TNT! Toutes lrs télés !

Même pas dans tes rêves...

Je trouve cela franchement débile.
On nous bassine avec l'unité du pays qu'il faut préserver, mais dans les actes, quedale! Il y a des bras cassés à tous les étages décisionnels de cette Walbanie en déliquescence.

alain-radio a écrit : ↑13 déc. 2017, 21:48

solar10 a écrit : ↑13 déc. 2017, 20:46 C'est bien. Mais tant qu'on y est, soyons fou, je voudrais voir la même chose pour avoir les télélocales sur la TNT! Toutes lrs télés !

J'allais le dire ! Et si la HD venait chatouiller leur esprit ministériel au lieu de se planquer uniquement sur les télés du "câble"

Mais ça c'était avant avec la proximité VOO-RTBF-PS.
On toujours espérer avec la nouvelle majorité...

Le CSA interpelle le ministre Marcourt sur les propositions d'architecture du futur plan de fréquences

Belga Publié à 06h22 RTBF
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a récemment interpellé le ministre des Médias de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Claude Marcourt, sur les conséquences des propositions d'architecture avancées pour le prochain plan de fréquences, prévu pour intégrer la technologie DAB+ (numérique) tout en assurant le maintien du réseau FM actuel, annonce le CSA mercredi à l'occasion de la sortie de son bilan 2016 sur les radios privées. L'instance se questionne notamment sur la faisabilité technique et financière du projet et s'inquiète par ailleurs du sort réservé à certaines radios indépendantes qui risquent, selon elle, d'être écartées du paysage radiophonique.

"C'est au CSA qu'il revient d'autoriser l'usage des radiofréquences des services sonores privés en mode analogique et numérique sur base d'un appel d'offres lancé par le gouvernement", rappelle le Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Pour l'instant, des pistes sont évaluées sur base de propositions émanant de la RTBF, en concertation avec les réseaux privés. "Concrètement, trois MUX (multiplex) sont envisagés pour intégrer les réseaux futurs en DAB+, deux permettant de répondre aux besoins des radios de la RTBF et des radios privées en réseaux qui couvrent l'ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le troisième destiné à intégrer les radios indépendantes pour une diffusion locale", explique le CSA.

Et les radios indépendantes ?

Concernant le MUX 3, le Conseil supérieur de l'audiovisuel se questionne au sujet des émetteurs supplémentaires qui pourraient être placés dans certaines localités pour permettre aux radios indépendantes d'émettre en DAB+ localement. L'instance s'inquiète notamment du coût de ces installations, évalué à 10.000 euros, sans prendre en compte les frais tels que le loyer et l'entretien du site, l'électricité,... "Si le gouvernement participera à hauteur de 10.000 euros par émetteur, la probabilité que la plupart des radios indépendantes ne puissent pas assurer les frais supplémentaires est importante", craint-elle.

Par ailleurs, seules 65 radios indépendantes contre 73 actuellement sont couvertes par le projet d'architecture. Huit radios indépendantes sont donc menacées.

Le CSA s'interroge par ailleurs sur le choix du débit octroyé au MUX 1 et au MUX 2, soit 96 kilobits par seconde, une démarche qui assurait une qualité de diffusion importante mais limiterait la place disponible sur ces deux réseaux. Or un débit de 64 kbps permettrait d'accueillir davantage de radios, notamment certaines radios indépendantes, conclut l’instance

Gilbert a écrit : ↑20 déc. 2017, 16:07 Le CSA interpelle le ministre Marcourt sur les propositions d'architecture du futur plan de fréquences

Merci Gilbert,

Voir aussi le site du CSA la brève http://www.csa.be/breves/1202 et aussi le bilan radio complet.
Avis aux amateurs.
Mike

Bonsoir,

Je note ceci de la part du csa :
""
Le CSA s'interroge par ailleurs sur le choix du débit octroyé au MUX 1 et au MUX 2, soit 96 kilobits par seconde, une démarche qui assurait une qualité de diffusion importante mais limiterait la place disponible sur ces deux réseaux. Or un débit de 64 kbps permettrait d'accueillir davantage de radios, notamment certaines radios indépendantes, conclut l’instance""

La réalité : si on met sur un multiplex des radios uniquement à 96 Kbps, on en met 12
si on met des radios uniquement à 64 Kbps on peut en mettre 18
Si on met deux radios à 96 Kbps sur le multiplex, on peut encore mettre 15 radios à 64 Kbps. D'abord vas-on trouver 15 radios indépendantes ? (au lieu de 18 en tout)
On l'aura compris, toutes les variantes sont possibles du moment qu'on ne dépasse pas 1152 Kbps !

A Bruxelles il y a 11 radios indépendantes, en trouver 4 de plus ne devrait pas être trop difficile, on l'a vu lors des derniers appels offres et il manque encore des formats dans la capitale.

Bonjour,

De nouveau, on remarque une situation bien belge.. je m'explique si 3 MUX ne sont pas suffisants, pourquoi ne pas concevoir 4 MUX (le nombre de radios serait maintenu voire augmenté et la qualité serait également retenue) ?? Le problème financier est un leurre, une fois de plus.. Quand on veut, on peut !

En Walbanie, on n'est pas très motivé...

Par contre, du côté de la Communauté Germanophone, cela bouge encore !!

Voici des tests DAB+ en 96 kbps svp .. (le multi de Liège lui est déjà inférieur : 80 kbps) ;)

Entre les deux sur l’emetteur d’Andrimont aucun test a se mettre sous la dent

Voici d'autres infos sur ce multiplexe qui émet depuis le bâtiment de la BRF à Eupen.

une reflexion intéressante sur le dab, lue sur la page fb radios du monde

Norvège:
Les partisants de la RNT citent en exemple la Norvège ou la FM vient d'être arrêtée au profit du DAB.
On constate que la réalité est bien différente des déclarations de la Norsk Rikskringkasting, .
Même avec l'arrêt complet de la FM nationale, la transition numérique reste encore impopulaire auprès du public norvégien.
En Norvège, vous avez des millions de personnes - une vraie majorité - qui étaient parfaitement satisfaites de la radio FM et ne souhaitaient pas l'échanger contre un modèle numérique.
Deux récents sondages le prouvent. L'un réalisé par le journal Dagbladet a révélé que 56% des Norvégiens étaient "insatisfaits" de la conversion au DAB.
L'autre sondage d'opinion indique que 50% des personnes qui n'ont pas de radio compatible DAB dans la voiture n'ont pas l'intention de mettre à niveau, en partie parce qu'elles sont disposées à compter sur les radiodiffuseurs locaux qui restent en FM.
Bilan : une prolifération de radios pirates : les radiodiffuseurs sans licence comblent le vide énorme laissé par l'industrie nationale de la radiodiffusion et le régulateur.

Bonjour,

C'est une relation intéressante, en effet, et qui met au jour une réalité difficile à accepter pour certains, notamment les promoteurs de la radio numérique en bande III. La Norvège n'est pas le Danemark du point de vue relief, ni les Pays-Bas, des pays où la propagation de la bande III est assez facile car il y a peu d'obstacles. La Norvège est un pays de montagnes, donc énormément d'obstacles quasi infranchissables pour cette gamme d'ondes. On dira qu'en Suisse c'est un succès et que c'est aussi un pays montagneux ! Ok, mais beaucoup plus petit ! La Norvège est comparativement immense et je ne vois pas (après visite) comment ils vont couvrir tout le pays en DAB de sitôt. Rajoutez à cela les très nombreux tunnels, souvent très longs qui devraient être équipés !

alain-radio a écrit : ↑27 déc. 2017, 11:01 Rajoutez à cela les très nombreux tunnels, souvent très longs qui devraient être équipés !

C'est justement là que je me demande pourquoi le numérique en AM ne perce pas. Il me semble avoir lu que les répéteurs dans les tunnels pour cette gamme d'ondes étaient plus faciles et moins coûteux à mettre en place.

Bonjour solar10,
Petite observation le numérique en OM (ondes moyennes) car le numérique en AM (= modulation d'amplitude) ? C'est de l'analogique
Mais c'est là une petite erreur que je risque de faire aussi malgré ma vigilance à ce sujet.

Pour ta question, si c'est moins coûteux je pense que c'est relatif à la propagation plus facile, donc moins d'appareils nécessaires.

... l'habitude des radios achetées en France vs. international (en anglais)

alain-radio a écrit : ↑27 déc. 2017, 11:17 Bonjour solar10,
Petite observation le numérique en OM (ondes moyennes) car le numérique en AM (= modulation d'amplitude) ? C'est de l'analogique
Mais c'est là une petite erreur que je risque de faire aussi malgré ma vigilance à ce sujet.

Pour ta question, si c'est moins coûteux je pense que c'est relatif à la propagation plus facile, donc moins d'appareils nécessaires.

Salut Alain-Radio, solar10, Gilbert ainsi qu'aux autres qui lisent cette rubrique !

En ondes moyennes, la radiodiffusion digitale profite de la bonne propagation et évite les problèmes de la modulation en amplitude.
Mais il y plus, le DRM permet de diffuser un programme numérique sur un canal de 4,5kHz avec une qualité (à en croire les "spécialistes") proche de celle de la FM. Le coût de diffusion est nettement inférieur à celui de l'AM pour une même couverture car les récepteurs numériques ont une bien meilleure sélectivité que les récepteurs analogiques et qu'ils nécessitent un champ électrique moins élevé pour détecter le signal.
Un autre avantage est qu'il ne faut pas modifier grand chose aux installations existantes pour passer de la radiodiffusion en AM au DRM, que ce soit en ondes courtes ou moyennes.

Pour ce qui concerne la bande FM on estime qu'à couverture égale le DRM+ nécessiterait une puissance de rayonnement de l'ordre de 1 à 2% de ce qui est nécessaire en FM, soit 3% de la puissance électrique si on tient compte du rendement des émetteurs. C'est d'ailleurs pour cela que le prochain round RNT en Norvège tournera autour de l'introduction du DRM+ dans la bande FM désertée par la NRK, P4 et Radio Norge... grâce aux émetteurs et aux récepteurs dits SDR (software defined radio).

On n'a pas fini de rigoler...

A la prochaine.

Mike