pascal28 a écrit : 22 oct. 2024, 10:05
Comme quoi, je n'avais pas trop mal prédit ce qui allait se passer.
exact devin qui sais ?
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il a quand même parlé du groupe digital mais sans préciser sur le fond.
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J'imagine qu'il travaille sur un truc de type Webbedia.
De toutes façons, tous les producteurs de télé qui savent qu'ils ont encore plus de 15 ans de carrière avant la retraite savent qu'il faut investir le net et que la télé ne sera plus suffisante pour assurer leur fin de carrière. Arthur en parlait déjà il y a 10 ans.
Il y a de plus en plus de gars issus de la radio/TV traditionnelle qui ont soit quitté ces médias traditionnels, soit qui y mettent un pied pour assurer leurs arrières.
C'est une évolution logique.
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pascal28 a écrit : 22 oct. 2024, 12:01
Il vit mal de devenir un homme du passé...
c'est un homme méchant et jaloux
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Oooooh, mais quelle surpriiiiiise...
Je ne m'y attendais pas du tout.
Hanouna a annoncé que si C8 ferme, TPMP sera sur une autre chaine du groupe.
Tout ce psychodrame pour une sujet dont on connait l'issue depuis mi juillet.
A mes yeux, la seule surprise, c'est qu'il lâche le morceau aussi tôt. J'aurais pensé qu'il aurait attendu que le recours ait été tranché avant de s'exprimer. A croire qu'ils ont déjà acté que le recours sera perdu.
L'inconnue reste sur le nom de la chaine. Les hypothèses les plus évidentes sont Canal+ et CStar. Et vu la ligne de Canal+ ainsi que les diverses déclarations autour de cette ligne, cette option me semble assez peu crédible.
En revanche, sur coté de CStar, entre la volonté de réduire la part d'antenne consacrée à la musique, la grille actuelle partiellement vide (remplie à coup de programmes de fond de stock multi-rediffusé, la présence de contenus qui font déjà l'aller-retour entre C8 et CStar et les récentes déclarations du groupe Canal qui espère que CStar aura la possibilité de remonter dans la numérotation, il me semble assez raisonnable de penser que CStar va devenir le nouveau C8 en version un peu allégée (moins d'émissions en journée et plus de musique, tout simplement). Au final, ils vont pouvoir faire une sorte de C8 avec des contraintes de volume de inédits moindre que pour C8.
C'est peut-être un mal pour un bien puisqu'ils vont se retrouver avec un nouveau C8 moins couteux. Une sorte de M6 des débuts.
D'ailleurs, en matière de recyclage des programmes de C8 sur CStar, je viens de voir qu'ils avaient intégré dans leur grille des rediffusions de Animaux à Adopter. Pour le coup, ce n'est pas du tout dans le type de programmes non musicaux proposés habituellement par CStar (avec des programmes plus typés avec une audience masculine). Cela me donne l'impression qu'ils sont en train de préparer l'après C8 et qu'ils commencent à habituer le public à l'idée que CStar est la continuité de C8. Ils commencent à tester des choses.
Extrait de pure média
La décision est tombée le 24 juillet dernier. Après des mois de délibération, l’Arcom a annoncé ne pas renouveler la fréquence TNT de la chaîne NRJ12, tout comme celle de C8. Les deux chaînes seront contraintes d’arrêter leur diffusion en février 20225. Dans un entretien accordé au “Figaro” ce jeudi 10 octobre, Jean-Paul Baudecroux, PDG et fondateur du groupe NRJ, s’est exprimé pour la première fois sur cette décision, qui a frappé comme un coup de massue : “J’ai été stupéfait, très choqué et peiné pour les équipes, en particulier celles de la chaîne et du pôle télévision du groupe. Nous ne pouvions pas nous y attendre. Cette décision est aussi grave et incompréhensible qu’injuste”, confie-t-il.
"Priver les jeunes d’une chaîne comme NRJ12, c’est les pousser vers les excès des réseaux sociaux"
“Nous ne savons toujours pas ce qui nous est reproché, malgré nos demandes quant aux motivations de cette décision". Selon lui, certains analystes parlent d’un “dommage collatéral” dans la décision visant également C8, “sans doute parce que personne ne comprend la décision qui nous concerne”, estime-t-il. “NRJ 12 est l’une des rares chaînes de la TNT qui parle aux jeunes et qui parvient à fidéliser le public des 15-34 ans, stratégique pour l’avenir du média. Tout le monde se plaint que la télévision vieillisse ! Ce public jeune, c’est celui qu’on doit impérativement chercher à retenir, pour assurer le renouvellement de l’audience du média TV” analyse-t-il.. “Priver les jeunes d’une chaîne comme NRJ12, c’est les pousser vers les excès des réseaux sociaux.”
L’absence de programmes originaux sur NRJ12, longtemps abonné aux rediffusions de séries, en comparaison avec ses concurrentes, pourrait expliquer en partie cette décision. Pourtant, Jean-Paul Baudecroux dit avoir pris des engagements pour renouveler sa grille de programmes : “J’étais prêt à casser ma tirelire !”, assure-t-il. “Lorsque nous avons été auditionnés par le régulateur en juillet, nous avons pris des engagements sur les volumes de programmes inédits” rappelle-t-il. Le patron pointe également du doigt l'impact pour le marché publicitaire et la concurrence, alors que la disparition de NRJ12 et C8 risquerait de déséquilibrer le secteur en renforçant les acteurs déjà dominants, augmentant ainsi les coûts publicitaires pour les annonceurs.
Gilbert a écrit : 28 oct. 2024, 08:04
“Nous ne savons toujours pas ce qui nous est reproché, malgré nos demandes quant aux motivations de cette décision".
Il est gentil Jean-Paul, il a seulement pas compris que ce n'était pas une simple visite de contrôle avant renouvellement quasi automatique, mais une véritable remise en jeu de toutes les autorisations. (D'ailleurs, les sages lui avait fait la remarque devant la faiblesse de son dossier lors de l'audition)
Ainsi, l'ARCOM aura simplement considéré qu'il y avait des dossiers plus intéressants que le sien.
A part démontrer que les dossiers qui ont été retenus sont moins bon que le sien, son recours n'ira sans doute pas bien loin.
La suite de sa réaction
“Il est peu probable que les deux nouveaux projets, même à terme, captent leur audience, ne serait-ce qu’au regard des lignes éditoriales proposées qui n’attireront pas le même public” explique-t-il, faisant référence aux deux nouvelles chaînes qui feront leur apparition sur la TNT : OFTV, du journal “Ouest-France” et Réels TV, groupe CMI France, propriété du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. La première promet d’être une chaîne généraliste, avec des documentaires, une émission d’information et débat chaque soir, et des émissions culturelles en prime time. La deuxième, première chaîne nationale basée hors d’Ile-de-France, proposera des talk-shows, documentaires et magazines pour montrer “le vrai quotidien des gens”.
"Si la décision de l’Arcom était maintenue, pour nous, il s’agira d’un accident industriel"
Tout comme C8, le groupe NRJ a attaqué la décision de l’Arcom devant le Conseil d’État, en insistant sur le caractère douteux de la procédure de “présélection” des chaînes. Mais si l’action échoue, Jean-Paul Baudecroux envisage de vendre Chérie 25. “Sans NRJ 12 en TNT, Chérie 25 serait confrontée seule à de graves difficultés. La disparition de NRJ12 de la TNT déstabilisera l’ensemble de notre pôle TV et sa viabilité économique”, alerte le PDG. Quant à un avenir pour NRJ12 hors de la TNT, l'industriel est catégorique : “Il n’y a pas de viabilité possible hors de la TNT.” “Si NRJ12 disparaît de la TNT, elle sera reléguée très loin dans les plans de service des distributeurs, avec un impact majeur sur l’audience et, par voie de conséquence, sur son chiffre d’affaires” détaille le directeur du groupe. En plus des répercussions économiques, c’est une centaine d’emplois qui sont en jeu. “Derrière NRJ12, il y a des salariés, il y a des équipes. (...) En cas de retrait de notre fréquence TNT, compte tenu de la disparition des synergies entre NRJ12 et Chérie 25, nous serions contraints d’envisager la fin du pôle télé du groupe NRJ” insiste-t-il.
La décision de l’Arcom place ainsi le groupe NRJ dans un tournant critique de son histoire. Selon le PDG, “les radios NRJ, Chérie FM, Nostalgie, Rire & Chansons sont écoutées chaque jour par 10 millions de Français. Et que NRJ12 a réuni au 1er semestre 2024, 5 millions de téléspectateurs par jour et 33 millions de téléspectateurs par mois”, peut-on lire dans l’article. “Le groupe NRJ, c’est un exemple de réussite à la française dans les médias”, souligne Jean-Paul Baudecroux. “Si la décision de l’Arcom était maintenue, pour nous, il s’agira d’un accident industriel.”
Il fait sa pleureuse. Il joue sa partition. C'est le jeu.
Mais bon, il est en train de nous expliquer que la disparition d'une chaîne qui à une grille digne d'une chaîne Pluto TV et dont les productions propres sont dignes d'une web TV va déséquilibrer la TNT et le secteur de l'audiovisuel. On va se détendre...
C'est triste car il est vrai que le groupe NRJ avait eu le courage de se lancer dans la TNT alors que tout le monde freinait des 4 fers. De plus, ils ont été les 1er à miser sur une diffusion en 16/9 (même si les contenus, à l'époque, ne s'y prêtaient pas vraiment, mais c'est un autre sujet).
Mais qu'ont-ils fait de la chaîne 20 ans après ? Son seul gros succès est d'avoir misé pendant quelques années sur Les Anges de la Télé Réalités et quelques déclinaisons sur le même thème et la chaîne jouit aujourd'hui d'une audience minuscule. C'est triste, mais c'est hélas devenu une coquille vide.
De plus, il se disait depuis un long moment que le groupe NRJ voulait revendre ses chaînes TV mais ne trouvait pas de preneur (trop chères). Il est évident qu'il aurait été fou d'acheter pour un montant hors de prix une coquille vide en fin d'autorisation alors qu'il suffisait de présenter un dossier lors de la remise en jeu des autorisations. L'ARCOM a donc tranché pour eux.
C'est vrai que ce volontarisme des débuts aurait pu être soutenu de la part de l'ARCOM. Mais sans doute ont-ils jugé qu'il n'y avait pas grand intérêt à renouveler une chaîne qui allait continuer à végéter avant d'être remise en vente dans 5 ans.
stéphane a écrit : 28 oct. 2024, 11:20
il parle juste de déstabilisation de son groupe, pas de la TNT, faut lire ce qui est écrit.
Tu as bien compris que je caricaturais son propos.
Il dit aussi :
NRJ 12 est l’une des rares chaînes de la TNT qui parle aux jeunes et qui parvient à fidéliser le public des 15-34 ans, stratégique pour l’avenir du média. Tout le monde se plaint que la télévision vieillisse !
NRJ 12 était aussi le premier a proposer du dolby digital pour le son à l'époque. Le responsable technique à l'époque Christophe Cornouillet était connu des ferrus du sat lorsqu'il produisait un magazine satellite concurrent à l'autre mag.
Le plus ironique, c'est qu'il serait donc possible que CStar hérite de la position 8 de C8.
Et visiblement, c'est une option que semble pousser le groupe Canal qui enfonce le clou en demandant d'avantage d'allègement d'obligations musicales sur CStar. D'après Clément Garin, le groupe serait déjà en train de préparer la mue de CStar.
Et ce qu'il ne dit pas, c'est que si l'opération réussi, ce serait le jackpot pour le groupe Canal :
- il se débarrasse de la convention contraignante en direct et en inédit de C8 qui fait flamber le coût de grille.
- il conserve sa chaîne phare en 8éme position en utilisant la convention moins contraignante (à part vis à vis de la musique) de CStar en y transférant les contenus phares de l'ancien C8.
- il se débarrasse d'une chaine en jachère dont ils ne savaient pas vraiment quoi faire pour la transformer en vitrine de l'offre en clair du groupe.
Et si, en plus, il arrive à faire vraiment baisser les obligations musicale de CStar, c'est le double jackpot.
Et la conclusion du psychodrame C8 serait : "tout ça pour ça". :D
Oui, j'avais vraiment envie de répondre "tout ça pour ça"...
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A propos de la pétition C8, plus ça va, plus je pense que le groupe Canal a déjà acté que c'est sans espoir pour sauver C8, mais ça permet d'avoir un moyen de pression pour obtenir des souplesses pour CStar. Ce qui permet à tout le monde (l'ARCOM et Canal) de sauver la face.