Pour démanteler les réseaux d’IPTV, la police italienne prend le pari de saper la base de leurs revenus.
Il semble que les opérations contre les plateformes pirates d’IPTV se multiplient ces derniers temps. Après l’Espagne et le Royaume-Uni, c’est au tour de l’Italie de resserrer la vis. Pour rappel, les abonnements IPTV, ou l’Internet Protocol Television, relèvent du streaming vidéo illégal.
Jusqu’à présent, les autorités se sont surtout intéressées aux revendeurs et aux créateurs de réseaux IPTV. Autrement dit, les gros poissons. Or, tous leurs revenus proviennent directement de la vente des abonnements pirates. Chose que la police italienne a bien compris. En conséquence, celle-ci change de tactique et s’en prend directement aux utilisateurs des réseaux IPTV.
Rediriger le trafic pour traquer les abonnés
Il convient de souligner que c’est une vraie barrière qui s’effondre. En effet, s’en prendre aux abonnés c’est prendre le risque d’abîmer l’image des titulaires des droits. Cependant, cela ne signifie pas non plus que les autorités doivent les laisser agir impunément. Or, quoi de mieux pour saper la confiance des utilisateurs qu’un petit rappel à l’ordre ?
Concrètement, les événements commencent en mai dernier, lorsque des milliers de personnes se sont abonnées à un réseau IPTV surveillé par la brigade financière italienne. La police ferme alors l’accès aux plateformes illégales et prévient les utilisateurs qu’ils sont les prochains sur la liste. Manque de bol pour eux, il ne s’agissait pas d’un bluff.
Ainsi, le site TorrentFreak dévoile la lettre reçue par un utilisateur italien d’IPTV. La lettre indique que les autorités ont organisé « la redirection des connexions nationales de tous les fournisseurs d’accès à Internet ». Autrement dit, la police est remontée jusqu’aux utilisateurs des plateformes illégales en installant un système de traçage sur le matériel saisi. En tout, près de 1 600 personnes ont reçu ce courrier.
À noter que les destinataires de la lettre doivent régler une amende 154 €, ou 1 032 € en cas de récidive. Toutefois, une porte de sortie existe. Si l’amende est réglée dans les soixante jours, les montants sont revus à la baisse (51 € et 344 €). Pour le responsable de l’unité cyber de la brigade financière, l’important est ailleurs. Dans la sensibilisation. « Financer cette activité revient à financer le crime organisé », a-t-il expliqué. Reste à déterminer si la méthode est efficace.
source : geeko.lesoir.be
Il semble que les opérations contre les plateformes pirates d’IPTV se multiplient ces derniers temps. Après l’Espagne et le Royaume-Uni, c’est au tour de l’Italie de resserrer la vis. Pour rappel, les abonnements IPTV, ou l’Internet Protocol Television, relèvent du streaming vidéo illégal.
Jusqu’à présent, les autorités se sont surtout intéressées aux revendeurs et aux créateurs de réseaux IPTV. Autrement dit, les gros poissons. Or, tous leurs revenus proviennent directement de la vente des abonnements pirates. Chose que la police italienne a bien compris. En conséquence, celle-ci change de tactique et s’en prend directement aux utilisateurs des réseaux IPTV.
Rediriger le trafic pour traquer les abonnés
Il convient de souligner que c’est une vraie barrière qui s’effondre. En effet, s’en prendre aux abonnés c’est prendre le risque d’abîmer l’image des titulaires des droits. Cependant, cela ne signifie pas non plus que les autorités doivent les laisser agir impunément. Or, quoi de mieux pour saper la confiance des utilisateurs qu’un petit rappel à l’ordre ?
Concrètement, les événements commencent en mai dernier, lorsque des milliers de personnes se sont abonnées à un réseau IPTV surveillé par la brigade financière italienne. La police ferme alors l’accès aux plateformes illégales et prévient les utilisateurs qu’ils sont les prochains sur la liste. Manque de bol pour eux, il ne s’agissait pas d’un bluff.
Ainsi, le site TorrentFreak dévoile la lettre reçue par un utilisateur italien d’IPTV. La lettre indique que les autorités ont organisé « la redirection des connexions nationales de tous les fournisseurs d’accès à Internet ». Autrement dit, la police est remontée jusqu’aux utilisateurs des plateformes illégales en installant un système de traçage sur le matériel saisi. En tout, près de 1 600 personnes ont reçu ce courrier.
À noter que les destinataires de la lettre doivent régler une amende 154 €, ou 1 032 € en cas de récidive. Toutefois, une porte de sortie existe. Si l’amende est réglée dans les soixante jours, les montants sont revus à la baisse (51 € et 344 €). Pour le responsable de l’unité cyber de la brigade financière, l’important est ailleurs. Dans la sensibilisation. « Financer cette activité revient à financer le crime organisé », a-t-il expliqué. Reste à déterminer si la méthode est efficace.
source : geeko.lesoir.be