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[Général] Gros procès entre Proximus et ses sous-traitants

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openaf
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[Général] Gros procès entre Proximus et ses sous-traitants

Message par openaf »

Source: La Libre du 26 septembre
Proximus et la pratique du “clawback” : un procès très particulier débute ce jeudi

Une société mouscronnoise, ancien partenaire de Proximus, réclame plusieurs millions d’euros à l'opérateur dans un procès qui commence ce jeudi. Au moins deux litiges du même type ont été réglés via une transaction signée entre Proximus et ses anciens partenaires démarcheurs de clients.

C’est un procès très particulier qui débute, ce jeudi, devant le tribunal de l’entreprise francophone de Bruxelles. Il oppose Proximus à l’un de ses anciens sous-traitants, la société mouscronnoise Oktogone.

Durant plusieurs années, la trentaine d’employés d’Oktogone a recruté des clients pour le compte de l’opérateur télécoms historique. De 2008 à 2017, Oktogone était l’une des nombreuses entreprises faisant partie de ce canal de vente, appelé “external sales force” (force de ventes externes) par l’opérateur télécoms. Le chiffre de 250  000 clients recrutés annuellement, via ce canal, pour le compte de Proximus, est évoqué dans le secteur.
Pourquoi Proximus a-t-il eu recours à des entreprises externes pour le recrutement de clients ? Les témoignages que nous avons recueillis mettent en avant le caractère épuisant du métier de commercial dans le secteur des télécoms. L’externalisation de cette fonction permet donc d’éviter une gestion potentiellement très coûteuse du personnel.

Les relations se tendent
Il semblerait cependant que les relations entre Proximus et plusieurs de ces sociétés sous-traitantes ont dégénéré au fil des années. Selon nos informations, c’est la pratique du “clawback”, notamment, qui a cristallisé les tensions entre l’opérateur télécoms et ses partenaires. Le “clawback”, dans le jargon commercial, permet de reprendre tout ou partie des commissions versées pour l’acquisition d’un client, si ce dernier s’en va dans un certain délai.

Mais, d’après les témoignages que nous avons recueillis, Proximus aurait repris énormément d’argent à ses partenaires via ce mécanisme. Des retraits jugés illégitimes, voire illégaux, par bon nombre de ces sociétés sous-traitantes.

“Chaque mois, Proximus nous reprenait une somme d’argent en justifiant que des clients obtenus précédemment étaient partis", nous explique l’une des entreprises concernées. "Or, dans de nombreux cas, les clients affirmaient, quand nous les appelions, qu’ils étaient toujours chez Proximus. Et lorsque nous demandions des preuves de la résiliation du contrat, Proximus ne nous fournissait rien”.

“On nous reprenait des commissions pour un montant allant jusqu’à 55  000 euros par mois, soit presque 700  000 euros par an", témoigne l’ancien dirigeant d’une autre entreprise. "Généralement, on nous reprenait quasiment le même montant que la marge que nous dégagions sur l’année”.

Un troisième témoin a indiqué avoir eu le même genre de litige avec Proximus. “On nous reprenait 20 % de nos commissions via la pratique du clawback", déclare cet ancien partenaire de l’opérateur. "On arrivait à des retraits de commissions pour un montant compris entre 250 et 350 000 euros par an, ce qui est énorme pour une société comme la nôtre”.

Au moins deux transactions, un procès
Il apparaît aujourd’hui que plusieurs dossiers ont mené à de profonds désaccords entre Proximus et ses partenaires. Ainsi, un litige a conduit à la rupture, par l’un de ces sous-traitants, du contrat le liant à Proximus. S’en est suivie une bataille d’avocats entre les deux entreprises. “Au total, nous avons réclamé 45 millions d’euros à Proximus", nous explique une source. "La force de l’opérateur est qu’il a pu nous faire mourir à petit feu. Ils ont parié sur le fait que nous ne pourrions pas éternellement payer nos avocats. Le procès n’a finalement pas eu lieu. Nous avons fait faillite en 2014, avant les premières plaidoiries”. Il nous revient néanmoins que le curateur de la société aurait obtenu plusieurs millions d’euros de Proximus, suite à la conclusion d’une transaction mettant fin au litige.

Outre le cas précité et le procès Oktogone, qui commence ce jeudi, une autre entreprise a eu un désaccord avec Proximus, portant sur le même type de pratiques. Selon nos informations, ce litige s’est également conclu par une transaction, dont le montant est resté confidentiel.

Alors qu’au moins deux litiges se sont réglés via une transaction avec Proximus, il reste donc à trancher le conflit entre Oktogone et Proximus. Et cela sera devant les tribunaux. Première manche, ce jeudi.
Contacté, l’opérateur indique “qu’il ne commente jamais les litiges en cours”. Ni les dossiers passés.

“Le procès avec Proximus nous a mené à la faillite”
L’un des anciens partenaires de Proximus employait 200 commerciaux dédiés spécifiquement au recrutement de clients pour le compte de l’opérateur télécoms.
“Chaque mois, Proximus nous retirait des commissions suite au départ de clients que nous avions recrutés, déclare une source, qui reste amère quant à cette expérience. L’opérateur s’était réservé le droit de reprendre tout ou partie de sa commission jusqu’à 24 mois après le recrutement d’un client, ce qui est particulièrement long. Et cela d’autant plus que nous n’avions aucun moyen de retenir les personnes recrutées. En outre, dans 30 % des cas, nous nous apercevions que les clients soi-disant partis étaient encore chez Proximus. Je ne dis pas que c’était volontaire, mais l’opérateur nous retirait des commissions pour des clients qui étaient pourtant toujours là”.

Lasse, la société dénoncera unilatéralement son contrat avec Proximus. “Les commissions impayées s’accumulaient", témoigne notre source. "Ça a été très difficile, mais nous avons décidé de rompre le contrat Proximus avec l’appui de notre holding et de l’actionnaire de référence. À l’époque, 200 commerciaux étaient affectés au recrutement de clients pour Proximus, notre principal client. Mais un nouveau client a été trouvé. Finalement, la société Nuon a permis de donner du travail à tout le personnel qui avait souhaité rester. Dans ce contrat avec Nuon, il n’y avait pas de clause de clawback, et on nous payait un supplément par année supplémentaire que le client restait. C’était un contrat 100 % propre par rapport à celui signé avec Proximus”.

Si une grande partie du personnel a retrouvé du travail grâce à Nuon, le conflit avec Proximus ne s’est pas arrêté là. “Entre 2010 et 2014, nous avons été en litige avec Proximus au sujet des commissions impayées et des différentes indemnités que nous réclamions", ajoute notre source. "Au total, nous avons réclamé 40 millions d’euros. Le problème est que nous devions rembourser l’argent prêté par notre holding pour financer l’action en justice. Mais en 2014, notre actionnaire a coupé le robinet et nous avons fait faillite, avant que les plaidoiries ne démarrent. Notre actionnaire de référence avait probablement sous-estimé la lenteur de la justice belge”.
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Re: Gros procès entre Proximus et ses sous-traitants

Message par solar10 »

Voleurs à tous les étages...
Ils sont tout puissants. Ils sont le monopoles. 53% de l’actionnariat c'est l'état...
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Re: Gros procès entre Proximus et ses sous-traitants

Message par tntuner »

Je pensais que l'état possédait 50% + 1 action...
TV: Juste Android TV, avec abonnement Amazon Prime Video, Netflix et Disney+ (ça fait déjà un paquet de choses à regarder)
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Re: Gros procès entre Proximus et ses sous-traitants

Message par Unix-Linux »

Plus exactement, c'est 53.5% ;-)
Voo duo + CI, parabole Triax Multifeed 4 LNB + OVH VoIP + DAB+ RTL2832U R820T2
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Main O.S : Debian Bookworm / FreeBSD 15 aarch64
Anciennement : EDPnet VDSL XL - Scarlet - Brutele - RealRoot
vî trigu : sacwè ki n' sieve pus.
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