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Voiture autonome :Bruxelles prefere le WIFI a la 5G.

La voiture de A à Z, la voiture connectée,...
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SAT
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Voiture autonome :Bruxelles prefere le WIFI a la 5G.

Message par SAT »

Voiture connectées : Bruxelles pencherait pour le WiFi plutôt que la 5G

Par Eric Bergerolle sur challenges.fr

Preuve que la voiture autonome n'est pas pour demain, les constructeurs et les équipementiers tardent à s'entendre sur un standard de communication sans fil. Bruxelles pencherait pour le WiFi, au détriment de la 5G jugée plus prometteuse. Une décision lourde de conséquences.


La Commission de Bruxelles pourrait se prononcer avant la fin 2018 en faveur du WiFi, plutôt que la 5G pour instaurer au plus vite le dialogue entre les voitures connectées. Objectif, faire remonter l'information et prévenir d'un danger en amont.
Ficosa

Avant de devenir autonomes, les véhicules devront apprendre à dialoguer entre eux, comme avec les éléments d'infrastructure qui les entoure. L'objectif est de suppléer les différents types de capteurs (caméra, radar, lidar, laser) par l'afflux de données collectées par les feux de circulation et les glissières de sécurité, transmises en continu de véhicule en véhicule. Reste à s'entendre sur le standard de communication : wifi ou bien 5G ?

Au début du mois de juillet 2018, les champions de la cause de la 5G rassemblés en la bien-nommée 5G Automotive Association (5GAA) frappaient un grand coup en organisant sur le circuit de Montlhéry, dans l'Essonne, la "première démonstration européenne de communication directe entre plusieurs constructeurs automobiles avec la technologie C-V2X". Derrière cet acronyme se cache l'expression anglophone cellular vehicle-to-everything, ou communication sans fil entre les véhicules et l'infrastructure routière — et pas seulement de véhicule à véhicule (ou V2V) et véhicule à infrastructure (V2I). Les constructeurs Ford, BMW, Peugeot et DS Automobiles — tous membres de l'association 5GAA — avaient dépêchés chacun un véhicule équipé d'un modem cellulaire émetteur-récepteur fourni par leur partenaire Qualcomm Technologies pour mettre en lumière l'intérêt de relayer des messages d'alerte du type motard dans l'intersection, freinage d'urgence, passage au rouge d'un feu, ou présence d'un piéton. Ce dernier doit, par définition, porter un téléphone compatible avec le logiciel de communication C-V2X.

La WiFi a l'avantage d'être rapide à mettre en oeuvre
Des essais grandeur nature sont actuellement en cours en France, en Allemagne, en France, en Corée, en Chine, au Japon et aux États-Unis. L'ambition des membres de l'association 5GAA est de tirer pleinement profit du futur réseau 5G et de la quantité prodigieuse de données qu'il promet de transmettre à la vitesse de l'éclair. De quoi notifier automatiquement les freinages d'urgence dans le brouillard, les collisions, les évènements climatiques, les véhicules en panne, mais aussi localiser les emplacements de stationnement et indiquer la vitesse à adopter pour enchaîner les feux verts en ville.


Pour Christoph Voigt, président de l'association 5GAA, il ne fait pas de doute que la démonstration de la parfaite interopérabilité de la technologie C-V2X achèvera d'imposer la 5G en tant que standard de communication de la voiture autonome. Sans parler du poids de quelque quatre-vingt-dix industriels constructeurs et équipementiers, membres de l'association 5GAA fondée en 2016.

La 5G pour transmettre une quantité croissante de données
Sauf que l'agence Reuters croit savoir que la Commission de Bruxelles pencherait en faveur du standard concurrent, jugé plus rapide à mettre en œuvre. Les supporteurs du système ITS-G5 (Intelligent Transportation System) parmi lesquels on compte Renault, Volkswagen, Autotalks et Kapsch TrafficCom admettent que le WiFi est moins performant que la 5G lorsqu'il s'agit de dialoguer avec l'infrastructure routière mais qu'elle présente l'énorme avantage de la rapidité des échanges de véhicule à véhicule. Un critère d'importance lorsque l'objectif est de faire remonter au plus vite l'information afin d'éviter le sur-accident. En retour, les membres de l'association 5GAA soulignent que le standard C-V2X est de taille à absorber une augmentation conséquence et prévisible du volume des données à transmettre.

La Commission européenne pourrait formuler sa proposition avant la fin de l'année 2018, sur la base des retours d'expérience des militants des deux camps et des observations des États-membres. Ces derniers — au premier chef desquels on trouve l'Allemagne et la France — voudraient voir adopté au plus vite un standard de communication, afin d'accélérer le déploiement d'aides à la conduite réputées capables d'épargner de nombreuses vies. Alors que la Suède, la Finlande, la Norvège et l'Espagne soutiennent qu'il est urgent de ne pas trancher en faveur de l'un ou de l'autre des deux systèmes avant d'avoir évalué plus précisément les atouts et les inconvénients du ITS-G5 et du C-V2X.

Quoique d'une technicité certaine, le choix du standard de communication des véhicules entre eux ne doit pas être pris à la légère par nos édiles. Dans un camp comme dans l'autre, les industriels rappellent qu'il en va de la pérennité de leurs investissements. Certaines collectivités ont même déjà engagées des dépenses, sous la forme d'éléments de signalisation connectée via C-V2X.


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